The Sparkle 2: EVO est, disons-le tout de suite, une expérience vidéoludique saisissante sur de multiples points.
Situé dans un microcosme coloré, acide et chatoyant, le joueur contrôle un petit bout de vie microscopique qu’il doit faire grandir en se nourrissant de divers éléments. Il en existe trois catégories :
– les nutriments rouges, qui feront évoluer votre être vivant en un parasite carnivore.
– les nutriments verts, eux, feront évoluer votre micro-organisme en un être herbivore et pacifique.
– les nutriments bleus, enfin, permettent d’obtenir une bête omnivore.
Le code coloré est simple et évident, et chaque type de régime alimentaire donne droit à des spécifications à votre micro-organisme. Vitesse, pouvoir particulier, maniabilité, forme, couleurs, etc.
Là où cela devient intéressant, c’est que vous pouvez très bien suivre un régime majoritairement carnivore tout en happant des nutriments d’autres sortes afin de développer dans une certaine mesure des aptitudes liées habituellement aux autres types de festins.
Mais vous n’êtes pas seul dans le monde organique de The Sparkle 2: EVO ! À travers la dizaine de niveaux à la profondeur (au sens littéral, puisque vous évoluez dans une sorte de fluide) différente, vous croiserez de petites bestioles bien faciles à gober, tandis que d’autres feront facilement cinq fois votre taille ! Chaque organisme étranger peut être éliminé d’une façon particulière.
Le jeu est véritablement reposant et accrocheur par la visite des profondeurs tantôt éclatantes, tantôt inquiétantes à votre rythme Ce dernier est accompagné d’une OST de très bonne facture est très immersif, paisible (on en profite encore davantage avec un casque vissé aux oreilles).
Seulement voilà, en dehors de se balader et de manger, on ne fait pas grand chose. Les développeurs ont donc eu l’idée d’incorporer deux boss (relativement buggés soit dit en passant) ainsi qu’un mode compétition. Dans ce dernier, vous devez avaler le plus de nutriments / d’organismes possibles avant le rival, façonné à votre image.
Autre fait agaçant, vous devez amasser un nombre précis de nutriments pour compléter chaque level. Cela ne serait pas dérangeant si les développeurs en avaient prévu plus qu’il n’en faut pour éviter au joueur de tourner vingt minutes en rond à la poursuite du dernier tas de bouffe, à l’aide d’un radar guère éloquent. Cette faute entraine la cassure de l’essence même du titre, à savoir le voyage, la curiosité, l’apaisement, la fascination.
Le titre se termine rapidement, ce qui en soi n’est pas dérangeant, il n’en faut pas plus afin de garder cet aspect jouissif qu’est l’évolution de notre propre petit être. Ultime regret, on aurait espéré que chaque nutriment absorbé influe sur la forme, les couleurs, la constitution générale de notre parasite, mais il n’en est rien. Les stades d’évolutions sont, eux, plutôt nombreux, mais il n’y a que trois finalités possibles.
The Sparkle 2: EVO est proposé à un prix dérisoire lors des périodes de promotions sur les plateformes de téléchargement dématérialisé et, malgré ses défauts qui font tache, il serait dommage de passer à côté de cette expérience vidéoludique singulière. Les plus exigeants achèteront peut-être directement le troisième opus sorti l’année précédente, qui sur le papier paraît plus complet.
LES + :
– La direction artistique superbe en tous points,
– L’évolution !
– Un voyage relaxant, envoûtant et dépaysant.
LES – :
– Les limites de l’évolution,
– Les boss buggés
– Passer vingt minutes à chercher le dernier nutriment du niveau…
Crédit de une : apk-mania.co
Doctor Psychotropic