Si vous avez reconnu le xénomorphe en couverture, il ne fait pas de doute que cet article est dédié à la bête noire de Ridley Scott. Focus sur Alien: Isolation, sorti en Octobre 2014 sur les consoles de salon et PC. Après le désastre d’Alien : Colonial Marines, SEGA a confié le développement de ce nouvel opus au studio The Creative Assembly qui a complètement revisité la licence en proposant un First Person Shooter Survival-Horror mêlant habilement infiltration et action.
Un jeu taillé pour les fans
L’intrigue se déroule entre les deux premiers longs-métrages de la franchise. Vous incarnez Amanda Ripley, fille d’Ellen (connue par les fans), en partance pour la station spatiale Sévastopol dans le but de retrouver des informations sur sa mère disparue. Sur place, elle découvre un vaisseau vide, peuplé de cadavres, où la frénésie et la paranoïa hantent les lieux. Amanda apprend alors qu’un assassin agit dans l’ombre et prend un malin plaisir à décimer la population de la base. La bête est lâchée et les fans ne tarderont pas à être conquis par l’ambiance, la bande-son et les nombreux clins d’œil à la franchise.
Frisson, stress et changement de caleçon
Cet univers sombre va guider le joueur tout au long d’une immersion toujours aussi claustrophobique, guidée par l’inconnu et la peur d’un ennemi invisible. Un danger permanent qui n’hésitera pas à surgir… « du purgatoire » pour vous faire changer de pantalon. Le gameplay est d’ailleurs pensé pour. Chaque bruit ou lumière peut être fatal et mener la créature sur vos traces jusqu’à ce que mort s’en suive. Cependant, il est possible de créer des gadgets via divers objets récoltés sur les lieux afin de détourner son attention ou de la repousser temporairement. Comptez également sur les survivants et androïdes de la station pour vous empêcher de prendre un café pénard. On comprend donc vite que la prudence est de mise au regard du peu de balles et équipements mis à disposition des joueurs… qui devront redoubler d’ingéniosité pour espérer vivre une heure de plus. Autre point important, la présence de mini-jeux. Lors de certaines missions, vous devrez ouvrir des portes ou souder des conduits alors que le traqueur se trouve dans la même pièce, embêtant. Le timing est donc crucial pour se sortir de ce type de guêpier.
Ne vous inquiétez pas, des passages d’action beaucoup plus nerveux agrémenteront votre expérience et les points de sauvegardes seront considérés comme le Saint-Graal. N’oubliez jamais que votre meilleur ami est le détecteur de mouvement qui vous révélera la position des ennemis. Mais malgré une ambiance très anxiogène, on s’habitue vite aux passages délicats avec l’alien même si celui-ci n’oubliera pas de vous surprendre ! Sachez aussi qu’Alien : Isolation est compatible avec le casque de réalité virtuelle Oculus Rift DK2 pour encore plus de frayeur (et de fuites urinaires) !
L’ordonnance du Docteur Lazlo
J’ai eu énormément de mal à me lancer dans le jeu, mais après quelques heures à lutter avec l’alien et des androïdes déterminés, j’ai vraiment été séduit par l’ambiance et les frissons de cet opus. Les fans seront certainement conquis par les nombreux clins d’œil à la franchise. Le scénario relativement bien écrit poussera le joueur à poursuivre l’aventure jusqu’au bout pour savoir ce qu’il adviendra d’Amanda. Disponible sur les consoles next-gen et old-gen (sauf Wii) ainsi que sur PC, Alien : Isolation offre incontestablement un second souffle à la saga grâce au gameplay repensé par The Creative Assembly. Mesdames et Messieurs, si vous aimez trembler et sursauter, Isolation est recommandé avec en prime… un bon paquet de couches !
Gameplay : **** : Un choix audacieux de The Creative Assembly
Graphismes : **** : Collent parfaitement avec l’ambiance du jeu et un alien très beau
Bande-son : *** : A l’image des films de Ridley Scott, au poil !
Durée de vie : *** : Plus de 20h de jeu (cardiaques s’abstenir)
*La notation varie de 1 à 5 étoiles
Doctor Lazlo
Crédit : eurogamer.net