Révélé à l’E3 de Los Angeles, l’année dernière, lors de la conférence Microsoft, Ori and The Blind Forest n’avait laissé personne indifférent par ses graphismes époustouflants. Ce premier opus avait intrigué la foule, impatiente de pouvoir enfin tâter ce petit bijou. Chers ami(e)s gamers, si vous avez aimé voltiger en compagnie de Rayman et aider Dust à retrouver la mémoire (Dust : An Elysian Tail), Ori and The Blind Forest est taillé pour vous muscler les pouces !
Un univers unique
Édité par Microsoft et développé par Moon Studio, Ori and the Blind Forest offre un univers magique mêlant amour, tristesse et mélancolie. Vous incarnez Ori, un petit esprit sylvestre qui va devoir évoluer, avec l’aide de Seyn (un compère), dans une forêt éveillée, rongée par le mal et dominée par Kuro, une chouette géante. Dès les premières minutes, le joueur tombe dans une ambiance originale et terriblement séduisante. Les cinématiques ne font que renforcer ce bonheur visuel. Car oui, Ori and The Blind Forest est une véritable œuvre d’art ! Ses graphismes sublimes laissent sans voix. Ajoutez à cela une bande son du même acabit et vos escapades forestières deviennent un orgasme pour vos mirettes.
Du classique innovant
Le seul petit hic que l’on pourrait reprocher au jeu serait son manque d’originalité au niveau du gameplay. Celui-ci reste relativement classique pour un jeu 2D. Néanmoins, il faut reconnaître qu’il est maîtrisé avec brio. Ori est un Metroidvania, c’est à dire, un jeu où vous explorez un monde évoluant au fur et à mesure des compétences et capacités que vous développez (double-saut, grimper sur les murs, les détruire, etc…) Cependant, certaines d’entre elles sont vraiment intéressantes. Il est possible de s’appuyer sur les tirs ennemis afin de pouvoir décoller et traverser toute une map sans toucher le sol, en détruisant tout sur votre passage ! Une innovation qui vient donner un second souffle aux combats des jeux 2D.
Une durée de vie plus longue qu’il n’y paraît
Cette forêt cache un arbre, mais pas n’importe lequel ! Celui-ci représente les aptitudes d’Ori ! Et se divise en trois parties : attaque, défense et énergie. Les points de compétence, ainsi que l’ensemble des drops, permettent de l’alimenter afin de gagner en puissance au fil de l’aventure. Les hardcores gamers pourront s’essayer à le laisser vierge pour pimenter leurs parties. Mais attention, ne pensez pas que jouer à Ori est une partie de plaisir. Même s’il n’atteint pas le niveau de difficulté d’un Dark Souls ou d’un I Wanna be the Guy, your little spirit pourrait bien vous donner du fil à retordre. Entre les séquences de plateformes, de rapidité et les énigmes « macérées »par les esprits sadiques des développeurs de Moon Studio, Ori and The Blind Forest peut également se révéler casse-couille.
L’ordonnance du Doctor Lazlo
Après plus de 10h de jeu, j’en redemande encore et encore. Pourquoi ? Parce que l’on s’attache très rapidement au petit Ori et à sa quête semée d’embûches. Si l’on souhaite savoir ce qu’il adviendra de notre petit protégé à la fin du périple, on est aussi très tenté de s’adonner à un certain masochisme en recommençant les énigmes pour contempler cet univers orgasmique. J’ai dû mourir au moins 440 fois, juste pour revoir certains coins de la forêt. Mesdames et messieurs, Ori and The Blind Forest est disponible sur Xbox One et PC. Destiné à tous types de joueurs, du petit au grand, du simple au hardcore, cet opus mérite vraiment une place sur votre disque dur. Allez ! Ouvrez grand vos yeux, sortez vos mouchoirs et remerciez Moon Studio, car Ori va troubler votre esprit !
Gameplay : ****
Une 2D classique mais parfaitement maîtrisée, qui permet une immersion totale dans le jeu.
Graphismes : *****
Un délice, et je pèse mes mots !
Bande-son : *****
Le Doctor Spiegel valide !
Durée de vie : ****
8 à 12 heures de jeu, si vous le terminez à 100 %
*La notation varie de 1 à 5 étoiles
Doctor Lazlo